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Ben J. Gross est né à Londres en 1976. Il peint depuis ses plus jeunes années. Diplômé en littérature à l’Université de Leeds en 1999, il s’installe dans les Hautes-Corbières dans le Languedoc-Roussillon, où ses passions pour la peinture et la musique s’afrment. Quels sont vos matériaux? Je peins sur toile montée sur châssis, que j’enduit de gesso acrylique. Première étape : avec de la peinture acrylique, car je travaille rapidement et ça sèche très vite. Sans faire de croquis, je commence par remplir la surface entière par des champs de couleurs vifs qui vont donner une forme et une direction globale. En suite, je travaille plus soigneusement les détails avec de la peinture à l’huile, ce qui donne la uidité, luminosité et profondeur. Sur certaines zones des tableaux, j’utilise de la peinture iridescente, des vernis ou des gels pour des effets glacis ou des reets. Plus récemment, j’intègre la collage des buts de journal, des cartes, même de petits objets trouvés ... an d’agrémenter l’universalité de l’oeuvre. Quels sont vos thèmes? Je vous donne une liste dans le désordre! : Rêve, réalité quotidienne, beauté naturelle, beauté articielle, beauté humaine, le grotesque, le classique, le moderne, l’industrielle, le médiéval, l’embryon, le cadavre, l’ombre, la lumière, les anges, le diabolique, les contes de fée, les légendes, l’ancien testament, l’architecture, le tarot, le kabbalah, Fibonacci et les proportions d’or, les mécanismes scientiques, les chimères, les instruments de musique, les troubadours, la mort, la reproduction, les individus, la sous-conscience collective, les opposés, le hasard dans le méthode, le domptage du hasard par la méthode, le recyclage éternel, l’ordre, le désordre re- ordonné ... Quelles sont vos inuences? En peinture, le premier tableau qui m’a impressionné à un très jeune âge était “The Poet Reclining” de Marc Chagall. Une de ses plus sobres toiles, on a l’impression que le paysage est le produit du rêve du poète qui dort. Plus tard, dans l’angoisse adolescente j’ai découvert l’oeuvre viscérale de Francis Bacon, qui m’a bouleversé avec sa “Brutality of Fact”. Le mouvement surréaliste, aussi : Magritte, Tanguy, Ernst, surtout la “Paranoïa Critique” de Dali... Rajoutons un pointilliste comme Seurat qui décortique de façon scientique l’interaction des couleurs; les ciels sublimes de Turner; le rafnement architectural de Claude - ce sont tous des éléments que je souhaite intégrer dans mon oeuvre. Celui qui m’a accompagné depuis le début, c’est l’inclassable Hieronymous Bosch (1453-1516), ex- temporel, classique et contemporain à la fois - on l’a même proclamé du “premier surréaliste”. Chez Bosch, la fantastique est une soupape à un système statique, le fantastique qui devient ainsi un instrument de contradiction et permet de s’affranchir des déterminations et des limitations de la rationalité. Cela me correspond plus que jamais. Son triptych “Le Jardin de Délices” demeure l’oeuvre le plus marquant dans mes inuences, et reste une source de références et d’inspiration perpétuelle. Cependant, mes inuences en peinture ne se limitent pas seulement à la peinture ... Quel rapport entre la peinture, la musique et la littérature ? En musique je cite quelques inuences : David Bowie, Bob Dylan, Leonard Cohen, Tom Waits - tous des poètes paroliers qui irtent avec le visuel. Ce n'est pas une coïncidence si ces artistes sont aussi peintres. En musique, les mots se marient aux mélodies tout en se déroulant dans le temps. On dit souvent de la peinture et de la photographie, qu’elles sont gées dans le temps. A cette afrmation, je répondrais que pour moi le processus de peinture déle comme la musique, dans le temps et n'est jamais vraiment achevée par le fait que chaque spectateur participe par son interprétation à la récréation d'une oeuvre, comme l’auditeur d'un disque ou le lecteur d'un roman. Dans ma peinture transparaissent des références plus ou moins cachées à la littérature - des pièces magic-realist de Shakespeare (La Tempête, Le Songe d'Une Nuit d'Eté), des poèmes apocalyptiques de Yeats, le collage de T.S.Eliot, les Chansons d'Innocence et d'Expérience de Blake, les néologismes de Joyce, la sous-création fantastique de Tolkien, les cercles de Dante, la futilité circulaire de Beckett, l'éternel retour de Nietzche ... Bref, ce que la littérature m'apporte dans la peinture, c'est l'appréciation d'un mécanisme de circularité, un détournement du réel pour se rapprocher du surréel ... Pour moi, un tableau doit être aussi lu, pas seulement regardé, parce que les images, symboliques ou non, restent un autre mode de transmission de signes. Dans son recueil "Mythologies" où il déchiffre des mythes et signes modernes, Roland Barthes nous rappelle que le mot "mythe" provient tout simplement du verbe grec "parler".
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