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sportif, ou un décideur… sur une base de com- munication verbale. Accorder le toucher et la visualisation assure une précision convergente entre la parole, la zone concerné et le geste virtuel. Les fascias progressent par l’osmose Corps/Esprit et per- met l’élimination des artefacts décisionnels. En 1967, l’Association de l’Ostéopathie Améri- caine fit disparaître toute référence à « l’Esprit » pour pouvoir intégrer l’Association Médicale Américaine. Gardons présent dans notre mé- moire ce que nous enseigne Paul R. Lee lorsqu’il affirme que l’« Esprit en ostéopathie désigne la réalité énergétique invisible, indépendamment de tout lien culturel ou de dogme religieux » et que « le concept vitaliste de l’ostéopathie, c’est l’esprit en action ». En 1951 paraissait la 1 ère édi- tion de « Osteopathy in the Cranial Field » su- pervisée par Sutherland et écrite par Harold Magoun. C’est le 1 er avilissement massif de la pensée de Sutherland : un livre de bioméca- nique crânienne stricte niant la relation Corps/Esprit. De 1948 à 1954 William Garner Sutherland (Conférence de Des Moines) n’a pas cessé de se référer à un concept vitaliste, une vision spi- rituelle de l’ostéopathie. Il envisage la vie comme de la matière animée d’un principe ou force vitale, qui s’ajouterait pour les êtres vivants aux lois de la matière. Selon sa conception, c’est cette force qui insufflerait la vie à la matière. Cette vision représente le chemin de chacun vers la Connaissance : l’intrication entre corps et esprit (vie). « Un modèle scientifique vise à rendre compré- hensible toutes les connaissances disponibles; ensuite on fait tout pour vérifier s’il est solide. Pour cela on engage de nouvelles recherches. Tant qu’elles le confortent on le garde. Mais, et c’est le plus important en sciences, on déve- loppe d’autres recherches pour tenter de contester le modèle, on dit « réfuter ». Le but de la science n’est pas de s’obstiner à conserver un modèle mais de faire avancer les connaissances. En science, les modèles sont des moyens, pas des buts, ce qu’on du mal à comprendre les di- seurs de vérité » - dit Pascal Picq (chercheur). Si nous suivons les recommandations de Picq, nous devons nous efforcer de prendre un nou- veau modèle d’apprentissage. Celui proposé par Magoun, trop mécaniste, exclut l’influence des émotions et de la visualisation. Comment orienter convenablement l’étudiant en ostéo- pathie, chercheur de sensations dans son ap- prentissage ? Le vécu et l’expérience (sujet/pa- tient et patient/sujet) nous semblent indispen- sables pour accéder à la Connaissance et à ce que l’on peut appeler la Connaissance de l’im- mobilité. (Still Point et Stillness) Le corps est le reflet de la pensée. L’enseigne- ment en ostéopathie doit assurer au futur pra- ticien (et au patient du futur praticien) : Son ressenti corporel et son placement • Le travail de la voix • L’apprentissage du toucher tissulaire • L’évaluation de l’espace • La perception du temps et de la durée Etre là, ici et maintenant – ce que l’on appelle Présence – comme base de l’Art thérapeutique Ostéopathique La Visualisation est une technique qui vise à mettre en œuvre les ressources de l’esprit et – dans le projet qui nous concerne – à associer un vécu à un vecteur tissulaire pour améliorer les performances. La visualisation est cette capacité mentale que nous avons pour nous représenter un objet, un son, une situation, une émotion ou une sensa- tion. Selon son intensité, cette représentation peut déclencher plus ou moins les mêmes effets physiologiques que le ferait la réalité. Modalités de mise en place de l’écoute Trois éléments nous semblent indispensables à une bonne visualisation : • il faut que le patient soit à l’aise avec le scénario (expression d’un « vrai » vécu) • le film choisi pour représenter le problème doit être connu • une précision minimale demeure nécessaire Pour le sportif : • exigence d’une visualisation de grande qualité, nécessaire à une maîtrise parfaite des étapes de son scénario • requête d’investissement de sa confiance aux propres sensations corporelles (patient ou os- téopathe, patient et ostéopathe) qui l’informe d’un manque d’harmonie ou de plénitude dans sa gestuelle Ecoute proprement dite Le thérapeute assis, mains sur la tête du patient, écoute les tissus : • 1 er temps L’écoute : rien demander au patient, et s’im- prégner de ses mouvements tissulaires • 2 ème temps Lecture d’une harmonie : demander au pa- tient de visualiser un scénario connu et proche de ce qu’il lègue au parfait harmonieux • 3 ème temps Recherche d’une dysharmonie : elle apparaît souvent de façon confuse. Le temps diagnostic peut être long… • 4 ème temps Choix temporo-spatial de la dysharmonie : le thérapeute se doit de trouver la dysharmonie tissulaire lors de la visualisation du sportif • 5 ème temps Traitement : arrêt sur image, travail de l’os- téopathe sur le fulcrum (points d’appui) tis- sulaire. S’il est nécessaire de posséder les éléments es- sentiels à la réflexion pour accéder au diagnostic différentiel (ce que nous qualifierons de ré- flexion descartienne), est-ce suffisant ? Il existe schématiquement deux temps essentiels. Le diagnostic d’inclusion ou d’exclusion qui se ré- fère à la notion de sécurité du patient. C’est le diagnostic différentiel cité plus haut où la raison domine. Le diagnostic tissulaire (qui peut se ré- véler aussi d’exclusion) à la recherche de la perte de vie, de la présence de vie pourrions-nous dire, et qui demande la Présence de l’ostéo- pathe : Attention et Non-Intention. C’est ainsi que trouve son entière valeur la célèbre phrase « Seuls les tissus savent » (Rollin E. Becker). La non-intention domine, l’écoute prend tout son sens, l’attente aussi. L’attente du dialogue tissulaire de sa naissance à sa fin. Pour la FCOP http://www.fcop-formation-osteopathe.fr/ ¹ Congrès Euro-Méditerranéen d’Ostéopathie – Marrakech – 15 et 16 Juin 2012 – IDHEO en partenariat avec l’Université de Nantes ² « La décision » Alain Berthoz chez Odile Jacob. ³ « L’erreur de Descartes » Antonio Damasio chez Odile Jacob. 25
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